Les troubles anxieux représentent une pathologie psychique qui a un impact significatif sur la vie quotidienne d'une personne. Les troubles anxieux englobent...
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Le groupe de parole est un lieu thérapeutique dans lequel des liens transférentiels entre les participants fluctuent, s’enchainent, se recoupent et se croisent. Chacun a une histoire singulière qui peut s’enchevêtrer ou se différencier de celle d’un autre participant. C’est l’occasion de se trouver et de se définir en tant que soi-même : c’est un lieu où l’on existe.
Chacun se raconte, livre et vit ses émotions, échange, puise sa force et un soutien dans la solidité de l’enveloppe groupale. Les transferts se disfractionnent sur les différents membres du groupe, permettant un travail d’analyse.
Le psychodrame est un complément au travail de groupe. Il permet la mise en jeu des thématiques abordées par le groupe, des émotions, des problématiques intrapsychiques, de scènes de vie mal vécues ou incomprises, des fantasmes…. Dans les jeux de psychodrame : aux mots, s’associe le corps. Chacun est libre dans ses jeux, libre dans ses associations psycho-corporelles. Les mouvements corporels ne trompent pas et peuvent marquer une discordance avec le discours. Le thérapeute repère alors les faux-self, les rôles que le participant s’impose pour répondre à une demande sociale ou familiale.
Lorsqu’un participant propose de faire un jeu (le meneur de jeu) : il choisit son scénario et les participants qui pourront l’aider à mettre en scènes ses fantasmes, ses douleurs, ses joies, ses peurs, une angoisse de séparation, des passages de vie, des les émotions qui l’habitent. L’on assiste ainsi une concentration des émotions transférentielles qui font écho et donnent lieu à des des associations en chaine. Elles pourront être décodées et discutées dans la phase d’élaboration.
Le jeu de ses problématiques par des participants auxiliaires est une aide précieuse pour ouvrir de nouvelles voies aux associations et à de nouveaux jeux pour mieux comprendre.
Si le groupe de psychodrame est une excellente indications pour les problèmes psycho-corporels (surcharge pondérale, boulimie, anorexie, inhibitions corporelles, troubles psychosomatiques…), c’est qu’à la psychothérapie s’associe les jeux du corps.
Nous savons que le corps porte la mémoire, les fantasmes, le désir ou le rejet, l’érotisation, le plaisir ou le déplaisir, les émotions, les sensations, le ressenti du mouvement et les pulsions. Il permet également le lien social ou le repli sur soi.
Les jeux de psychodrame « donne la parole au corps », guidé par le thérapeute qui reste le lien central du groupe. Avant d’entrer dans un groupe, chaque participant l’a rencontré individuellement et suite à cet entretien, se sent reconnu comme appartenant au groupe.
Au début de la séance, la parole est donné à chacun, afin qu’il puisse exprimer ce qu’il aimerait approfondir. Les thérapeutes captent ce qui pourrait être joué et fait des propositions.
Chaque participant est libre d’accepter ou non. Les jeux passent avant l’élaboration psychique, ce qui donne une liberté au corps, aux émotions et aux pulsions. Dans les jeux psychothérapiques se libèrent les fantasmes et les sensations, qui jusqu’à présent n’arrivaient pas à être exprimé ni verbalement, ni corporellement. Le côté ludique du jeu aide le patient à se relâcher. Le corps revêt les peurs : nous voyons des participants se protéger avec les mains, se bloquer dans un coin de la salle, se recroqueviller comme un enfant apeuré…
Le groupe, les jeux et les thérapeutes et le cadre servent de contenants.
Après chaque jeu, s’ensuit un moment d’échange et d’élaboration psychique. Chacun comprend mieux son fonctionnement et ses comportements.
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