Les troubles anxieux représentent une pathologie psychique qui a un impact significatif sur la vie quotidienne d'une personne. Les troubles anxieux englobent...
Pouvez vous faire confiance à votre partenaire ?
Les troubles anxieux représentent une pathologie psychique qui a un impact significatif sur la vie quotidienne d'une personne. Les troubles anxieux englobent...
N°ADELI: 75 93 08 976
Lorsqu’une personne de votre entourage semble en état de faiblesse car elle est malade, qu’elle boit trop, qu’elle ne trouve pas de travail, qu’elle souffre d’une séparation ou un deuil, vous avez tendance à lui demander de faire preuve de courage pour surmonter ses épreuves.
Cependant quand on va très mal, il n’est pas toujours possible d’entendre, d’assimiler ce conseil et surtout de le mettre en œuvre. Ces injonctions comme « reprends toi, montres que tu peux y arriver » risquent d’être une source supplémentaire d’abattement, de sentiment d’impuissance, de trahison ou d’humiliation pour la personne en difficulté ou en souffrance. En effet, ces remarques que font que l’inférioriser d’avantage, car elle ne se sent pas capable d’accéder aux désirs et aux attentes de ses proches.
Aussi, il est important de savoir que ce genre d’injonction «soit courageuse, tu devrais faire ceci ou cela… », est à éviter lorsque l’on veut aider un proche. Ces phrases les infantilisent et peuvent les empêcher d’avancer, d’être bien dans leur vie et bien avec les autres.
Lorsqu’un proche va mal, la démarche à faire est de lui dire que vous l’aimez, que vous sentez qu’il a besoin d’aide, que vous êtes là pour lui s’il le désire mais qu’il doit se faire aider par un spécialiste capable de l’écouter et de le comprendre. Il est possible de l’orienter pour trouver une personne compétente, mais lui seul devra faire la démarche de prendre rendez-vous.
Le courage est la force d’agir malgré les difficultés, mais ce n’est hélas pas toujours possible d’y arriver. Par exemple la dépression, l’alcoolisme ne sont pas des faiblesses qui peuvent être surmontées mais des maladies qui doivent être soignées.
Le courage, c’est d’accepter d’être soi-même et d’agir dans le sens le plus adapté à la personne.
Obtenir le courage d’être soi est une démarche intime longue et difficile que l’on obtient en faisant un travail de réflexion sur soi-même, ses comportements et ses émotions. Pour Jacques Salomé, dépasser des obstacles aide à sortir plus fort, mais pour cela il faut auparavant explorer ses zones d’ombre, ses blessures et ses souffrances. C’est un des buts de la psychothérapie : renoncer à changer les autres et le monde pour accepter de se connaître, de changer soi-même et de changer ses perceptions de l’environnement. Ce nouveau regard servira à contourner les obstacles et à avoir le courage de s’accepter soi-même.
Etre soi, c’est ne plus chercher l’amour de l’autre en répondant à ses désirs. C’est ne pas chercher à convaincre les autres mais à développer les conditionnements négatifs nuisibles pour en acquérir de nouveaux qui soient bons pour soi.
Se respecter soi-même demande de s’estimer suffisamment et d’avoir confiance en propre valeur. Différemment des enfants qui dépendent de leur entourage, un adulte a la responsabilité totale de son bien-être. Il doit s’aimer, apprendre à être bienveillant avec lui-même, à se soigner, à sortir de la victimisation et de la dépendance à l’autre pour s’apporter le meilleur. Pour cela, il ne doit pas se laisser submerger par son passé et vivre en profitant du moment présent. Nous savons que certains s’imaginent des situations futures négatives qu’ils utilisent pour gâcher leur présent.
C’est ne pas se contraindre à faire ce que nous ne voulons pas, quand nous ne le voulons pas. Notre éducation nous apprend parfois à ne pas dire Non pour ne pas être rejeté. Cependant, nous pouvons avoir face à nous, des manipulateurs qui cherchent à nous dominer. Savoir dire Non évite d’entretenir des sentiments de frustration et de colère dues à la culpabilité de ne pas savoir refuser. Ce débordement émotionnel peut se retourner contre soi, sous forme de troubles psychosomatiques. De plus, ne pas dire non, c’est ne pas nous respecter dans nos désirs et nos besoins.
Tout d’abord en acceptant les messages positifs et en nous éloignant des messages, des gestes, des comportements, de personnes toxiques et négatives qui pourraient nous nuire.