Les troubles anxieux représentent une pathologie psychique qui a un impact significatif sur la vie quotidienne d'une personne. Les troubles anxieux englobent...
L'hypercondrie
Les troubles anxieux représentent une pathologie psychique qui a un impact significatif sur la vie quotidienne d'une personne. Les troubles anxieux englobent...
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Depuis les années 80, le numérique et le monde virtuel font partie de notre environnement culturel et de celui de nos jeunes.
Les outils numériques ont des avantages indéniables pour l’éducation nationale, les domaines professionnels, médicaux, c’est une aide incontournable mais chez certains et surtout chez les adolescents, il peut y avoir des dérives.
Ainsi l’exemple de l’addiction aux jeux vidéo.
La révolution numérique a profondément bouleversé nos pratiques sociales, notre quotidien et l’objectif d’implanter des tablettes tactiles dans les établissements scolaires soulèvent des questions :
Développée pour faciliter les échanges d’informations, le numérique apparait comme l’outil qui permettrait l’accès de chacun à la connaissance, sans barrières spatiales, ni temporelles. Ces nouvelles technologies ont-elles vocation à remplacer ou à compléter les méthodes d’enseignement classiques et quelles pourraient en être les dérives et les conséquences psycho-affectives pour les jeunes ?
Vous savez que paradoxalement, les cadres de la Silicon valley où naissent les tendances de demain et les innovations qui bouleversent notre quotidien, préfèrent inscrire leurs enfants dans des écoles où les nouvelles technologies ne sont diffusées qu’à petite doses.
Sans nier les avantages du numérique, tels que :
Malgré tous ces avantages, les dérives existent :
L’adolescence est une période transitoire entre l’enfant et l’adulte qui s’accompagne de nombreux changements: transformations physiques, psychologiques, émotionnelles, sexuelles…
L’adolescent en passe de devenir un adulte est confronté à un conflits intrapsychiques : il se sent entre le besoin de quitter sa famille pour devenir autonome et la peur de les quitter. Ces conflits peuvent s’exprimer d’une façon paradoxale, comme une dépendance aux écrans, il s’accroche à cet objet externe, au moment ou devrait se produire cette séparation.
C’est une forme de béquille qui l’aidera à franchir le pas vers une autonomisation. Nous savons que beaucoup d’adolescent refusent de devenir adultes, d’où les TS, les scarifications…
Nous voyons donc que les changements somatiques et pychiques de la puberté peuvent fragiliser les jeunes, à cette période où ils cherchent à se construire narcissiquement, à se connaître et à s’affirmer dans une voie entre l’autonomie et la dépendance.
Même si l’adolescence n’est pas forcément un passage problématique, c’est une période qui peut être propice aux transgressions et il peut être difficile de les contraindre à une discipline par rapport aux écrans.
Les jeunes ont besoin pour leur équilibre psychique de respecter une autorité qui ne soit pas défaillante, et ce sans créer de rapports de force.
Ceci est d’autant plus difficile, qu’au travers des tablettes numériques, les jeunes acquièrent une certaines puissance car ils connaissent et maitrisent bien mieux internet que leurs parents. Cette différence générationnelle renforce les tensions entre jeunes et parents.
Même si les addictions pathologiques restent rares, et je préfèrerait le terme de dépendances, elles peuvent exister et nous constatons qu’elle touchent davantage les garçons que les filles.
Autre conséquence :
Les écrans les isolent : qu’ils soient petits ou plus grands, , il est inquiétant de constater que face aux écrans, ils se coupent du relationnel qu’il soit familial ou social. Ils ne nous regardent pas, ne répondent pas lorsque nous les interpellons, ne cherche pas à communiquer, ils refusent de faire autre chose… ils sont centrés sur les écrans et présentent des troubles de l’attention relationnelle.
Les écrans peuvent provoquer des troubles de l’attention et de la concentration : Notre cerveau se modifie en fonction de nos activités. Passer d’une fenêtre à l’autre, empêche une lecture en profondeur, une lecture linéaire à la différence avec des livres de papier. IL est plus difficile sur écran d’avoir une lecture statique, longue et attentive.
Des scientifiques. Ceux du Laboratoire des usages en technologies d’information numérique, dit « Lutin » (qui regroupe notamment les universités Paris VIII, Paris VI et l’UTC de Compiègne) le confirment.
Dans le cas de tensions familiales non dites ouvertement, il peut arriver que les adolescents deviennent des « enfants symptômes », c’est à dire qu’ils cherchent inconsciemment à détourner les conflits internes à leur famille en devenant le centre des problèmes. Ce peut-être par la dépendance aux Ipad et la résistance aux injonctions familiales.
Une autre difficulté provient du fait que les ados sont tellement fascinés par les écrans, helas chronophages, qu’ils ne s’ennuient jamais, ne prennent plus le temps de rêver ni de penser passer à une autre activité.
D’autre part, alors que les ados ont un gros besoin de sommeil (de huit à neuf heures), une étude, le Dr Claude Gronfier, neurobiologiste à l'Inserm démontre que les écrans crée une excitation peu propice à l’endormissement et provoque des effets retardateurs sur leur horloge biologique. S’ils utilisent un smartphone, un Ipad ou un ordinateur avant le coucher, la lumière des écrans entraîne une excitation psychologique.
Même la lecture d’un livre électronique peut provoquer les mêmes effets.
En conséquence, nous pensons que du fait que les jeunes passent de plus en plus de temps sur les écrans risque d’entraîner :
Si les ados ont accès au collège et au lycée à une pédagogie basée sur des tablettes électroniques, les parents et les enseignants devront les encadrer et veiller au contrôle du temps passé sur les écrans et au bon usage qu’ils en font.
Ceci, aussi bien pour les problèmes de vision dûs au numérique que pour leur développement.
Les jeunes ont tendance à la dépendance.
Commencer une tâche et surfer sur écran peut-être sans fin.
Comme nous le disions, les addictions sont rares et souvent les parents qui consultent ont simplement besoin d’être rassurés ou informés sur le sens que ces dépendance ont pour leurs enfants.
Ce peut être des élèves qui abusent lors de phases ou de contextes difficiles dans leur vie. Il suffit d’établir quelques règles et les choses pourront rentrer dans l’ordre.
MEME RARES, LES DEPENDANCES EXISTENT.
Même si elles ne sont pas toujours reconnues comme pathologiques car ce sont des addictions sans produits (différemment des toxicomanies ou de l’alcoolisme), elles sont définies comme des addiction comportementale.
Le centre médical de Marmottan commence à recevoir dans quelques consultations d’addictologie, des personnes et notamment des jeunes dans le cadre de ces nouvelles dépendances, telles que celles à internet.
Les addictions comportementales, sont des conduites diverses et complexes touchant l’individu dans sa globalité somato-psychique, mais également dans son rapport aux autres.
A côté des formes classiques des addictions aux substances, comme la toxicomanie ou l’alcoolisme, une place de plus en plus importante est faite aux addictions « sans drogue ».
Ces addictions comportementales peuvent se définir comme le résultat d’un processus interactionnel entre un individu et un objet externe, banal, à disposition de tous.
Ce processus conduit à une dépendance principalement psychologique, en raison des effets qu’elle procure et des fonctions qu’elle remplit. Cette dépendance peut entraîner des conséquences négatives pour le sujet et son entourage.
L’on parle de pathologie lorsqu’elle les plaquettes envahissent l’existence de la personne qui n’arrive plus à s’intéresse à autre chose. Il désinvestit ainsi sa vie affective, relationnelle, sportive, familiale…
A ces symptômes s’ajoute le risque pour les jeunes de perdre les repères avec la réalité.
Nous parlons là des cas graves, en général les jeunes éprouvent du plaisir à jouer et savent se limiter dans le temps.
Si aux tablettes numériques s’ajoutent les jeux à la maison
Parents et professeurs doivent rester attentifs et faire preuve de vigilance à la place que prend le numériques en tant que repères pour ces jeunes dans le développement psycho affectif. Leur attraction pour les écrans exige de leur apprendre à gérer le temps qu’ils leur consacrent et la sélection des contenus.
C’est aux parents de vérifier le temps que leurs enfants passent à jouer sur les tablettes, en dehors de l’école, afin mettre les limites nécessaires.
Otez les appareils numériques le soir est indispensable à leur sommeil.
Pour être entendu par les jeunes, il faut trouver un compromis sur le temps raisonnable d’utilisation du numérique. (environ une heure par jour).
Mieux vaut discuter et trouver des compromis avec les jeunes, que d’interdire. A l’adolescence, la transgression est une façon de s’affirme. Il faut éviter la confrontation.
Jouer à la maison avec les enfants permettra des moments de partage et la possibilité de mieux connaître ces jeux et échanger avec eux sur les risques et les limites à respecter.
Accompagner, conseiller, permettre une réflexion sur les contenus auxquels ils accèdent mais pour cela il faut disposer d’un minimum d’informations… et de pratique personnelle. D’où l’intérêt d’une formation des enseignants et des parents.
Le temps pour jouer ne peut commencer qu’une fois les devoirs terminés et varier avec la qualité du travail scolaire effectué.
Parents et enseignant doivent savoir repérer les conséquences et les symptômes en lien avec des abus, afin d’intervenir au bon moment.
Les parents doivent parler avec eux, des risques de certains sites : parler de la pornographie, de la pédophilie, des harcèlements….