Les troubles anxieux représentent une pathologie psychique qui a un impact significatif sur la vie quotidienne d'une personne. Les troubles anxieux englobent...
LES TROUBLES ANXIEUX
Les troubles anxieux représentent une pathologie psychique qui a un impact significatif sur la vie quotidienne d'une personne. Les troubles anxieux englobent...
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Il est difficile de parler de numérique, mot omniprésent dans notre langage à propos de nouvelles technologies concernant l’information et la communication, ou encore l’informatique ou l’électronique, sans en préciser la définition :
Le numérique fait à présent partie de notre culture, sans cependant être tout à fait nouveaux puisqu’il met l’accent sur les outils informatiques et le monde virtuel qui prenne leur essor dans les années 80. Ce terme de « monde virtuel » alerte bien-sûr les psychothérapeutes qui craignent des dérives vers une rupture avec le réel et l’apparition de pathologies addictives et compulsives.
Puis l’on délaisse le mot virtuel pour aller vers « le numérique ». En recherchant la définition du numérique, je trouve dans l’ouvrage de Vitali-Rosati Marcello (2014). « le mot « numérique » est initialement utilisé pour caractériser le mode d’enregistrement de sons, d’images ou de vidéos en opposition à l’analogique » ce qui signifie avec une très grande fidélité de reproduction.
Le numérique a donc un impact dans de nombreux domaines de la communication et de l’éducation en reproduisant des contenues et des documents sans être assujettis au temps de transmission ni aux lieux d’où ils proviennent.
La numérisation représente un progrès fondamental dans l’information et la communication. Les signaux qui diffusent l’information sont codés comme des suites de nombres qui deviennent un fichier de nature informatique.
Les outils numériques ont des avantages indéniables tels que l’agilité mentale, l’éveil, la mise en place de stratégies de résolution, le travail en collaboration quand les jeux comprennent plusieurs joueurs.
Pour l’éducation nationale, les domaines professionnels, médicaux, c’est une aide incontournable mais chez certains, il peut y avoir des dérives.
Ainsi l’exemple de l’addiction aux jeux vidéo.
Dans de nombreux cas, l’abus des adolescents ou pré-adolescents pour les jeux vidéo concerne les parents. Même si les addictions pathologiques restent rares, et que nous constatons qu’elle touchent davantage les garçons que les filles, elles existent.
Aussi, pour éviter ces abus, il est important de demander aux parents de faire preuve de vigilance. C’est à eux de vérifier le temps que leurs enfants passent à jouer afin mettre les limites nécessaires. Ainsi, ôtez les appareils numériques le soir avant le sommeil est indispensable. Bien sûr, tout varie avec l’âge. Pour être entendu par les jeunes, il faut trouver un temps raisonnable (environ une heure par jour), choisir le moment et le lieu déterminé pour le jeu et superviser le contenu du jeu. Selon l’âge, tous ne sont pas permis. Le temps pour jouer ne peut commencer qu’une fois les devoirs terminés et varier avec la qualité du travail scolaire effectué.
Pourtant précieuse, cette surveillance est insuffisante puisque les parents ne sont pas toute la journée avec leurs enfants et ne peuvent déterminer exactement le seuil à ne pas dépasser.
Aussi, il est essentiel pour eux de savoir repérer les conséquences et les symptômes en lien avec l’excès aux jeux, afin d’intervenir au bon moment.
Je ne parle pas des cas d’adultes mais ils sont également fréquents.
A ces symptômes s’ajoute le risque pour les jeunes de perdre les repères avec la réalité et de souffrir d’addiction.
Si les parents n’arrivent pas à instaurer les limites nécessaires pour l’évolution de leurs enfants et qu’ils repèrent les symptômes précités, ils ne doivent pas hésiter à consulter un psychothérapeute.