Les troubles anxieux représentent une pathologie psychique qui a un impact significatif sur la vie quotidienne d'une personne. Les troubles anxieux englobent...
LA CODEINE EST UNE DROGUE
Les troubles anxieux représentent une pathologie psychique qui a un impact significatif sur la vie quotidienne d'une personne. Les troubles anxieux englobent...
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Moréno, psychiatre viennois, émigré dans les années trente aux Etats-Unis, a été le créateur de la thérapie de groupe. Il a été suivi en France par Lebovici et d’autres psychiatres (telle que Anne Ancelin-Schutzenberger) qui ont repris l’idée d’une démarche thérapeutique par le jeu et la mise en scène.
Moréno privilégiait la catharsis émotionnelle par le jeu, mais ne prenait pas en compte l’inconscient ni les concepts psychanalytiques.
Initialement psychologue et formée à la psychanalyse par le GIREP (Groupe International du Rêve-Eveillé en Psychanalyse), dont je suis didacticienne aujourd’hui, j’utilise l’apport des concepts psychanalytiques qui allié aux jeux de psychodrame et au groupe, représente une aide importante pour le mieux-être des patients.
Les participants apprennent aux fils des jeux et par les rôles qu’ils endossent, à se reconnaître dans des situations qu’ils n’ont jamais osées adopter auparavant. Ma formation de psychanalyste et mes analyses personnelles rendent possible un travail en profondeur.
Les participants désignés par le groupe et encadrés par les thérapeutes, participent à des jeux fictifs ou réels. Chaque participant peut devenir protagoniste du jeu, en créant le scénario et en proposant les rôles.
Dans ces jeux où le verbal s’associe au corporel, la mémoire du corps est stimulée, ce qui permet la libération des émotions retenues. Apparaissent alors de la colère, de la tristesse, des peurs, du plaisir, des rires et des pleurs avant que ces émotions ne soient nommées. Le jeu contourne le surmoi et met à jour les problématiques inconscientes.
Il permet également d’aborder des situations difficiles qui n’auraient pas pu l’être autrement et met en évidence les comportements répétitifs ou défensifs.
L’effet de groupe provoque des scénarios inattendus dans lesquels la mise à distance ressentie par les participants, aide au déblocage du refoulé et à la résolution de problèmes profonds.
Le travail thérapeutique par le psychodrame ouvre la voie vers l’inconscient,
dans des scènes où se développent des problématiques partagées par plusieurs. L’élaboration psychique évolue progressivement au fil des jeux. Chaque participant peut se découvrir autrement qu’il ne s’était perçu au préalable. Ainsi, les faux-selfs, les rôles adaptés (ceux qui nous ont été définis par les situations de vie ou par la famille) se reconnaissent et peuvent être abandonnés au profit d’un vrai Moi. La mise en place de meilleures défenses aidera à se renforcer pour mieux affronter la réalité.
Les jeux de psychodrame permettent également une régression dans le temps où l’enfant créait des scènes et les jouait. Les jeux de psychodrame développent la créativité, le retour du plaisir de jouer et celui des souvenirs.
La confrontation à des partenaires, permet de mieux comprendre les processus en jeu dans les échanges avec les autres et les problèmes relationnels dans la vie familiale, affective ou professionnelle.
Après le temps des jeux, vient le temps des échanges verbaux dans le groupe. Chacun peut alors exprimer ses résonnances associatives (ce jeu m’a fait penser à…), ses affects, nommer ses émotions, associer avec sa vie, ses rêves, ses fantasmes et à ses souvenirs.
Entendre la souffrance des autres aide à oublier la sienne pendant un temps et à la relativiser ensuite.
Le groupe est un soutien solide.
Pour le bon fonctionnement du groupe, nous proposons un cadre avec des règles bien déterminées. Le cadre est un repère essentiel pour l’équilibre du groupe.