Les troubles anxieux représentent une pathologie psychique qui a un impact significatif sur la vie quotidienne d'une personne. Les troubles anxieux englobent...
On s'aime mais on ne se supporte pas longtemps...
Les troubles anxieux représentent une pathologie psychique qui a un impact significatif sur la vie quotidienne d'une personne. Les troubles anxieux englobent...
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Une nouvelle étude publiée dans le monde montre une baisse significative des fumeurs depuis une dizaine d’année. Rien que cette année en France, environ un million de personnes ont arrêté de fumer. Ce résultat très encourageant est certainement dû à l’accumulation des campagnes antitabac. Cependant malgré cette diminution, la cigarette fait toujours trop de morts.
Fumer est une addiction au même titre que la boulimie, les drogues dont le cannabis ou l’alcool.
L’on sait, en ce qui concerne le tabac, que la nicotine apporte un apaisement et une relaxation. D’autant plus, que la cigarette est associée à un moment de détente, de convivialité…
C’est cependant une erreur de penser, que la dépendance au tabac n’est que chimique.
L’envie de fumer, comme l’envie de manger ou de boire trouve son origine dans une ancienne douleur psychique, qui se réactive dans certaines conditions. Nous savons que le nombre de cigarette fumées est en lien avec l’état psychique de la personne : il est renforcé par le stress, une séparation, l’ennui, un manque….
Les personnes addictes ont une incomplétude interne, une insatisfaction interne qui créait un besoin. Pour comprendre ce processus, il nous faut remonter à la petite enfance :
Cette nostalgie de prendre quelque chose dans la bouche, dans des moments d'angoisses, lui rappelle la sucette et la présence de la mère. Ce sont les mêmes processus, que ceux en jeu dans ces addictions orales de la boulimie, du tabagisme, de l’alcool.
L'angoisse de séparation, d'abord avec la mère et ensuite avec toute autre angoisse de séparation, peut provoquer chez l’adulte ce réflexe très primitif de vouloir quelque chose dans la bouche pour se calmer.
En effet, chaque séparation, chaque période de stress, chaque élément perturbateur renvoie aux premiers traumatismes de séparation d’avec la mère. Ces manques psychique que la personne ne peut pas nommer car elle ne les reconnaît pas mais les souvenirs sont refoulés, enfouis en la personnes, laissant à la place des béances et des besoins. Ces manques
créaient des angoisses, des tensions
Le manque initial se fixe sur la bouche et le besoin de sucer. Ce peut être la cigarette, un verre de vin, un gâteau au chocolat, de la drogue.
Le fait de fumer ou de manger, d’aspirer comme l’on aspire un biberon, provoque une soulagement qui rappelle la présence sécurisante de la mère ou le doudou de lorsqu’il était enfant.
Donc, la prise de tabac est déclenchée par un processus psychologique.
Le vapotage prend de plus en plus d’importance, mais nous n’avons pas le recul nécessaire pour en connaître les conséquences. Ils seraient deux fois plus efficace que les substituts nicotiniques dans l’arrêt de tabac, cependant le comportement tabagique reste le même.
La psychothérapie augmente le taux de réussite dans l’arrêt du tabac, car elle permet de travailler sur les causes inconscientes profondes, de déchiffrer les conflits ou les douleurs inconscientes sous jacentes aux compulsions. Le thérapeute échangera avec son patient sur son histoire de vie, ses premières relations à la mère, à la famille, aux grands parents, à l’environnement… Des prises de conscience, une élaboration ouvriront la porte à un changement intérieur.
L’hypnose peut accélérer le processus de sevrage en créant par suggestion, une aversion pour le tabac. Il est bien sûr important que pour rentrer dans cette démarche, la personne souhaite vraiment arrêter de fumer et qu’elle s’y sente prête.
L’hypnose apprend également, a gérer le stress et les tensions qui mènent à la compulsion.