Les troubles anxieux représentent une pathologie psychique qui a un impact significatif sur la vie quotidienne d'une personne. Les troubles anxieux englobent...
Soigner les migraines et céphalées par l'Hypnose Ericksonienne
Les troubles anxieux représentent une pathologie psychique qui a un impact significatif sur la vie quotidienne d'une personne. Les troubles anxieux englobent...
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Le sentiment de culpabilité, plus ou moins important selon la morale, les valeurs et la culture de chaque personne, est une émotion douloureuse qui créait de l’anxiété, un mal-être, une difficulté à évoluer, des angoisses et des tensions internes. Il peut entraîner des conduites d’échec, d’autopunitions inconsciente et même de maladies.
Les personnes qui se sentent coupable se vivent comme honteuses, tristes, fautives, chargées de colère et de mépris pour elles-mêmes.
La culpabilité est sous-tendue par le surmoi (l’une des trois instances du concept freudien). Le rôle du surmoi est de créer des interdits intérieurs, une conscience morale. Ces interdits internes, plus ou moins sévères selon chacun, relèvent des interdits parentaux introjectés, de la morale religieuse et sociale.
Souvent représenté sous la forme d’un « petit juge intérieur », le surmoi protège contre des pulsions internes qui pourraient être destructives pour soi-même et les autres. C’est la transgression du surmoi qui entraine le sentiment de culpabilité.
Nous voyons donc, que ce sentiment de culpabilité, inutile et nuisible pour soi, est cependant nécessaire pour créer l’empathie et le respect pour les autres. Nous connaisons les conséquences que représente le manque d’empathie et de culpabilité chez les psychopathes : ils n’ont pas conscience de faire du mal.
A un moindre degré, le manque de culpabilité empêche d’avoir de la considération pour les autres et de s’intégrer dans des groupes sociaux.
Avoir conscience de la notion du bien et du mal, ressentir de la culpabilité est un sentiment universel.
Cependant, variant avec les valeurs morales de chacun, le sentiment de culpabilité est subjectif. Ainsi « la culpabilité du survivant », vécu par les rescapés de camps de concentration ou plus proche de nous, par les survivants des attentats. Pourquoi eux et pas moi ? Cette question, intellectuellement illogique ruine la vie du culpabilisé qui s’interdit d’exister.
Trop de culpabilité torture intérieurement la personne concernée et l’oriente vers une destruction de soi. Elle se reproche d’avoir transgressé des règles auxquelles elles se réfèrent, d’avoir fait souffrir d’autres personnes et retourne alors l’agressivité contre elle-même.
Le surmoi et la culpabilité qu’il génère peuvent engendrer des troubles importants pouvant provoquer des névroses, de l’autodépréciation, des dépressions, des TOC (troubles obsessionnels compulsifs), de l’autodestruction, des addictions alcooliques ou autres, des conduites échecs professionnels ou amoureux, de l’isolement social…
Le rôle du thérapeute est de déterminer la force et l’impact du sentiment de culpabilité dans la personnalité du patient. La culpabilité et-elle trop fréquente, trop intense, logique, disproportionnée…
Le but de la psychothérapie est d’assouplir les lois intérieures des patients, les aidant ainsi à remettre en cause ses schémas pathologiques de culpabilité. Une restauration de l’estime de soi leur redonnera confiance en eux-mêmes et leur capacité de mieux évaluer leurs responsabilités, sans les exagérer ou les minimiser.