Les troubles anxieux représentent une pathologie psychique qui a un impact significatif sur la vie quotidienne d'une personne. Les troubles anxieux englobent...
LA PEUR DE S’ENGAGER…
Les troubles anxieux représentent une pathologie psychique qui a un impact significatif sur la vie quotidienne d'une personne. Les troubles anxieux englobent...
N°ADELI: 75 93 08 976
L’on sait que faire l’amour est essentiel pour l’équilibre d’un couple, seulement il peut arriver que progressivement ou suite à un évènement, le désir s’estompe. Cette perte du désir peut déboucher sur la fin du couple ou le début de relations parallèles. Parfois, le désir est plus présent chez l’un des deux partenaires (souvent chez homme), ce qui créait un décalage dans le couple ou devient source de conflits et de reproches. Paradoxalement, il arrive qu’une infidélité réactive le désir dans le couple.
Lorsque le désir s’éteint, l’on parle d’albidinie, c’est à dire d’une baisse du désir, d’attirance ou d’une absence de libido. Il faut noter que ces troubles du désir ne signifient pas une incapacité à désirer, ni une rupture définitive de libido mais peutêtre un passage dans la vie du couple.
Contrairement à ce que peuvent craindre les partenaires, la baisse du désir n’est pas en lien avec un manque d’amour. L’amour relève du sentiment amoureux alors que faire l’amour est un besoin physiologique.
L’âge, souvent évoqué, n’est pas un frein à la sexualité qui peut être présente très longtemps dans la vie d’un couple.
Pour tenter de changer les choses, mieux vaut ne pas passer sous silence ce problème, toujours vécu avec frustration. En communiquer en couple est nécessaire pour maintenir l’intimité, bien qu’il soit parfois difficile de parler de sa propre sexualité, même avec son partenaire. La culpabilité, la honte, l’incompréhension, la peur de blesser l’autre sont des freins à la communication.
Consulter en couple dédramatise souvent les situations mal vécues. Je constate que c’est davantage monsieur qui prend l’initiative du rendez-vous. Le manque de désir est un sujet plutôt nouveau, alors qu’auparavant, il était évoqué le vaginisme de madame, l’éjaculation précoce ou le manque d’érection de monsieur. La demande était basée sur des données physiologiques qui inquiétaient le couple et son avenir. C’est différent aujourd’hui où l’on tient compte du versant psychologique de ces troubles.
Le rôle du psychothérapeute de couple est de faire circuler la parole afin de chacun entende, dans un climat non accusateur, ce que l’autre ressent et son attente.
Après un échange avec les consultants, pendant le premier entretien, le psychothérapeute comprend l’origine de la baisse de désir dans le couple et oriente vers des solutions possibles pour redonner vie au couple.
Tout espoir n’est pas perdu pour retrouver du désir. Il suffit parfois de communiquer, d’apprendre à regarder l’autre autrement, de reprendre confiance en soi et quelques conseils et orientations du psychothérapeute pourront changer les comportements du couple afin qu’il retrouve l’envie d’une intimité.