Les troubles anxieux représentent une pathologie psychique qui a un impact significatif sur la vie quotidienne d'une personne. Les troubles anxieux englobent...
IL EST TEMPS DE VOUS INSCRIRE AUX GROUPES DE PSYCHODRAME DE LA RENTREE !
Les troubles anxieux représentent une pathologie psychique qui a un impact significatif sur la vie quotidienne d'une personne. Les troubles anxieux englobent...
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« Accepter d’autrui qu’il subvienne à des besoins nombreux et superflus, et aussi parfaitement que possible, finit par vous réduire à un état de dépendance » Nietzsche
La dépendance affective relève d’un besoin affectif intense, ce qui conduit à des relations souvent vouées à l’échec.
La personne en souffrance a une façon inadéquate d’essayer de se faire aimer. La relation amoureuse est pour elle, une manière d’exister au travers de l’autre. Elle se renie en tant qu’elle-même pour se fondre dans la personne aimée.
Elle fonctionne en miroir : elle idéalise l’autre et en se dévalorise elle-même. La souffrance vient de ce décalage qui rend la personne aimée, inatteignable à ses yeux.
S’entame alors le processus « je t’aime et je te hais », « je m’accroche et te fuis » pour ne pas souffrir.
- Le besoin d‘être aimé est relié aux carences affectives de l’enfance et l’insécurité des premiers liens à la mère. Petite, la personne n’a pas été rassurée sur l’amour qui lui était porté du fait d’une mère inaffective, rejetante, dépressive, trop tournée en elle-même… Green décrit ce syndrome de « la mère morte » dans son ouvrage sur le narcissisme.
Il peut arriver également que le père soit trop absent, agressif ou rejetant.
Aussi, lorsque qu’adulte, cette personne devient amoureuse, elle a envers son compagnon, un réflexe d’accrochage, une dépendance affective reliée à sa peur d’être rejetée. En n’écoute plus ses propres besoins et perd sa liberté.
Son reflexe premier est de combler sa faille affective et de se rassurer.
- Le manque d’amour de soi : La personne qui ne s’accepte pas, ne s’aime pas ne peut pas se sentir aimée par les autres. Une personne qui a une image d’elle même négative est prête à tout faire et à tout donner pour être acceptée et aimée. Elle n’est pas dans l’échange et n’a plus de limites.
- Le doute de soi : les personnes qui n’arrivent pas à décider de leurs comportements ou de leur vie, qui n’arrivent pas à faire les choses seules, ont besoin de s’appuyer sur un conjoint capable de les prendre en charge.
- Une rupture mal assumée ou un deuil non fait renforce la peur d’être abandonnée à nouveau et le doute de pouvoir être accepté. La dépendance affective se renforce alors.
- La crainte de souffrir par la perte de l’autre, engage la personne à tout accepter pour ne pas retrouver la faille affective si douloureuse.
Une psychothérapie individuelle permet de reprendre confiance en soi et de se sentir suffisamment à la hauteur pour « mériter » d’être aimé. Un équilibre affectif aidera à un engagement équilibré dans une vie affective. La personne qui était dépendante affective pourra dorénavant mettre les limites à l’insupportable (agressivité, mensonges, tentatives d’emprise)…
La psychothérapie est d’autant plus nécessaire lorsque la dépendance affective est liée à une dépression ou à un état anxieux.
Faire un travail sur soi, aide à reconnaître ses besoins et ses désirs, afin de pourvoir les assumer. Elle va renforcer sa capacité à être soi même et se respecter davantage.
Psychodrame en groupe : Le groupe est comme une enveloppe de sécurité rassurante. La personne se sent exister dans le regard et l’attention des autres. Elle a les « droit à l’existence ». Les jeux de psychodrame contribuent à la démarche de changement des comportements. Dans les jeux, chacun se ressent corporellement et émotionnellement.
Hypnose : Les sensations corporelles ressenties sous hypnose aident à dissiper l’anxiété, les doutes de soi pour laisse la place à de nouveaux comportements physiques et psychiques (plus de décontraction, plus de concentration, plus de ressentis émotionnels, plus de confiance et d’estime de soi).